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Des études récentes réalisées par Plan Cameroun démontrent que les filles scolarisés sont plus dynamiques et participent au développement de la société par rapport à celles qui ne le sont pas.

Certaines filles vont à l’école et d’autres non! L’instruction appartiennent-elles à une classe sociale précise? Cette fillette aurait pu être devant ses cahiers à réviser ses leçons et pas dans un champ à paître les moutons. Le mérite-t-elle ? Pourrait-on dire de ce monde qu’il est injuste?

Pourtant, aujourd’hui, des millions de femmes et de jeunes filles dans le monde vivent dans la pauvreté et sont privées de leurs droits à l’éducation ; les deux tiers des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes. Les statistiques sont claires,  plus de garçons sont scolarisés que les filles. Cependant, l’éducation est internationalement reconnue comme l’outil le plus puissant pour la promotion des femmes et des jeunes filles et pour la protection de leurs droits. L’éducation apporte aux femmes et aux jeunes filles savoir, compétences, confiance en elles et capacités, améliorant ainsi leurs perspectives d’avenir ; et à son tour, une femme instruite porte plus d’attention à l’alimentation, l’accès aux soins et l’éducation des membres de sa famille. Si chacun pouvait tenir son cœur à la main et faire un geste pour ces enfants qui ont besoin d’aide, qui ont besoin d’un sourire.

Encourageons la scolarisation de la jeune fille. Encourager l’éducation de la jeune fille c’est œuvrer pour un monde meilleur car comme on le dit si bien, la femme est le berceau de l’humanité.

 

POUAKOUA Léa Constance, Stagiaire en communication Infoline : 222 22 16 59 / 697 22 03 53, contact@on-spotenterprises.com

4 thoughts on “UN CRI A L’AIDE

  1. Ma Chère Léa
    Le sujet est encore plus compliqué que vous ne le croyez! Les décideurs africains qui sont pour la plus part des hommes, vieux et fatigués adorent cette situation de contrôle- moi je suis de la Mauritanie, j’ai du être forcé à abandonner l’école à l’âge de 13 ans, fuire mon pays à 18 ans, travailler comme dame de chambre pour venir en France, j’ai du reprendre mon éducation à 20 ans. Mon père, notable du village et ses collègues de la chefferie trouvaient que l’éducation de la fille va déséquilibrer l’environnement du village. Savoir lire et écrire pour les filles, était et est toujours considéré comme un danger pour les hommes dans cette région. C’est de l’Apartheid sous d’autre forme–hélas, les hommes plus nombreux aux pouvoirs et surtout vieux et malades, ne regardent pas les choses de la même façon. Nous sommes leur jouet de plaisir et voilà tout ce qu’on leur sert. Discuter nez à nez avec eux est si difficile, si inconcevable qu’ils sont prêts à tout— Et leur première arme s’est de nous éloigner des bancs de l’école. Nous empêcher de pouvoir lire, écrire et échanger… et pour nous les femmes, quand l’Afrique parle de l’émergence en 2035, nous devons parler de ‘L’accès à l’éducation à toutes femmes en 2035″ c’est à mon humble avis le passage obligé à l’émergence de l’Afrique…Les femmes sont les plus nombreuses et tant qu’elles ne seront pas éduquer l’émergence de l’Afrique ne serait pas accomplie.
    Beaucoup de courage à vous et bonne continuation au Relais —je trouve l’action forte, mais j’aurais souhaité que vous l’élargissez sur toutes l’Afrique

    1. Très chère AISSATOU
      Très flattée par votre réaction. je suis vraiment désolée pour tout ce que vous avez enduré dans votre enfance. Dans toute l’Afrique, nous remarquons une forte négligence de la femme dans la société. Elle est le plus souvent réduite à des tâches ménagères. Les dirigeants étatiques ont souvent habitudes de narguer les femmes en prétendant vouloir les aider. Prenons par exemple le cas des premières dames en Afrique; la liberté d’agissements dans leurs actions et entreprises ne leur est pas donné. Elles commettent des actes certes humanitaires mais qui sont pilotées par les hommes. Tout ceci nous laisse entrevoir que les hommes sont victimes d’une frustration, ils ont certainement peur que l’éducation de la jeune fille menace leur autorité et de ce fait leur place dans la société.
      C’est dans le but d’apporter un coup de main dans l’éducation, la professionnalisation de la jeune fille que nous avons créé le programme Relais- Formation; tout en espérant qu’elles pourront s’en servir comme arme pour prouver aux hommes qu’ils n’ont pas raison d’empêcher les filles et femmes de se scolariser.
      En ce qui concerne l’expansion de notre action, nous n’avons pas les moyens nécessaire pour s’étendre dans toute l’Afrique, mais nous aspirons à traverser les frontières du Cameroun. L’investissement dans l’éducation de la jeune fille n’est pas encore une affaire de tous en Afrique.
      Je vous remercie de votre participation à ce combat pour l’éducation de la jeune fille. J’invite aussi les autres femmes à bien vouloir nous rejoindre dans ce combat.

  2. C’est vraiment horrible qu’en 2016 on parle encore d’un taux de pénétration de moins de 25% des femmes à l’éducation. C’est une honte pour l’Afrique. Lorsqu’on voit ce que les politiciens et hommes d’états africains dépensent dans les pays Européens, et Nord Américains, ces derniers pourraient construire des milliers d’écoles, des bibliothèques, des librairies, des universités et grandes écoles pour tous les jeunes africains en Afrique. C’est vraiment ridicule de les voir se pavaner dans les grandes capitales européennes vertus des vêtements à marque et entre temps des millions d’africains n’ont pas accès à l’éducation ni même à l’eau potable. Je suggère qu’il y ait une journée nationale pour l’éducation pour tous en Afrique. Ce n’est pas suffisant mais j’en suis persuadé que cela marquera le début d’une date qu’on va se rappeler —celle de la honte!

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