MALGRE TOUS LES EFFORTS INLASSABLES DES POUVOIRS PUBLICS, NOMBREUX SONT ENCORE DES CLIVAGES ETHNICO-CULTURELS, VOIRE RELIGIEUX QUI PLOMBENT L’EDUCATION DE LA JEUNE FILLE DANS CERTAINES REGIONS DU CAMEROUN.
« Un enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne » pour reprendre le romancier français Victor Hugo. Ceci dit, il est important et même nécessaire de promouvoir l’éducation de la jeunesse qui est le fer de lance de la nation. C’est dans cette optique que s’allie l’agence de communication On-Spot Cameroun aux pouvoirs publics afin de marquer son implication dans l’éducation.
Selon le système éducatif, un accent est accordé aux jeunes garçons au détriment de la jeune fille. Des études le démontrent, selon l’UNESCO, 80% d’hommes suivent une scolarité normale contre seulement 20% de femmes. Certaines tribus privilégient encore les mariages en contraignant leurs filles à abandonner les études soit 40% de filles sont contraintes d’abandonner l’école avant la classe du CM2, 31% d’entre elles se marient avant l’âge de 15 ans.
 Un pays comme le Cameroun avec une population majoritairement jeune (les femmes de 15-49 ans et les hommes de 15-59 ans représentent respectivement, 24 % et 25 % de la population totale. Enquêtes démographiques et de Santé et à Indicateurs Multiples – 2011) ne saurait connaitre un développement harmonieux si les conditions sociales et humaines de ce qui avoisine le tiers de sa population (les jeunes filles) sont si médiocres.
Des stratégies d’accélération de l’éducation de la jeune fille sont mises en place afin de permettre à ces dernières de s’autonomiser dans la société camerounaise. Raison pour laquelle en Octobre 2016 l’agence de communication On-Spot Cameroun a mis en place un Relais-Formation qui consistera à éduquer les jeunes filles des régions défavorisées pendant 10 mois avec l’appui des volontaires de régions (www.relais-bifty.com). Il est temps de s’investir en faveur de la jeune fille.